Le nom du monde est forêt – Conférence de presse
« Pour fabriquer un monde nouveau, il faut partir d’un monde qui existe »01
Comment réagir face à la complexité du monde ? Comment réagir face à l’accélération du monde sans en être aliéné·e ? Comment savoir décélérer justement, se mettre au rythme de la nature et des saisons et non à celui d’une économie qui prône la vitesse ? Comment protéger nos espaces et les ménager pour faire du collectif non pas un terme populaire mais en proposer une mise en œuvre effective ? Cette complexité du monde nous demande de réunir à nouveau ensemble tous nos outils pour penser et agir: les arts et les sciences, les technologies, les connaissances séculaires et empiriques, la philosophie.
Comment réagir face à la complexité du monde ? Comment réagir face à l’accélération du monde sans en être aliéné·e ? Comment savoir décélérer justement, se mettre au rythme de la nature et des saisons et non à celui d’une économie qui prône la vitesse ? Comment protéger nos espaces et les ménager pour faire du collectif non pas un terme populaire mais en proposer une mise en œuvre effective ? Cette complexité du monde nous demande de réunir à nouveau ensemble tous nos outils pour penser et agir: les arts et les sciences, les technologies, les connaissances séculaires et empiriques, la philosophie.
« Le nom du monde est forêt »02 est emprunté à la nouvelle de Ursula K. Le Guin (1972). Dans ce récit fictif où la Terre est touchée par de nombreux désastres écologiques, l’autrice questionne, à travers un voyage interstellaire, la possibilité d’une co-existence saine entre la nature et les humain·es.
Ursula K. Le Guin utilise la fiction afin d’imaginer de nouveaux mo(n)des de vie. À une échelle plus modeste et expérimentale mais toujours en lien avec la nature, le 6b souhaite lui rendre hommage et tend à se projeter dans une nouvelle fabrique de la ville, à commencer par la pérennisation d’un jardin prenant racine sur un parking laissé à l’abandon.
« Le nom du monde est forêt » est donc une ode à la beauté, à la nature, au partage et à la célébration. Un regard sur 15 années de quête collective mais surtout un élan pour imaginer demain et l’avenir florissant dont nous poursuivons ensemble la construction.
Au cœur de ce cycle d’événements, se rassembleront des esprits passionnés et engagés pour explorer les thématiques essentielles de la régénération, de l’agriculture urbaine et de la transmission. Des centaines de participant·es sont attendu·es : artistes, chercheur·euses, penseur·euses, porteur·euses de projets, étudiant·es, voisin·es, institutions proposeront un moment de dialogue renouvelé à travers des rencontres, des histoires et des expérimentations partagées.
Ce mois de festivités sera aussi l’occasion de célébrer nos réseaux et nos connexions, aux éléments, au collectif et surtout à l’autre. Décliné en plusieurs temps forts, il sera ponctué et alimenté par des chantiers participatifs, poursuivant ainsi la construction de ponts entre hier et demain, chaque coup de pioche comme une promesse de renouveau.
Nos histoires se feront récits, contes et légendes, que l’on partagera autour du feu, lors d’une douce et joyeuse veillée. À la recherche d’un langage commun, et sous le voile étoilé du crépuscule, nous invitons ami·es, allié·es et inconnu·es à venir danser, se rassembler et se réjouir de construire sans fin le possible à venir.
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Du 1er au 29 Juin 2024, focus sur 3 temps forts célestes :
– 1er juin : Nuit Blanche — Imaginez avec nous la renaissance d’un écosystème et les mutations que cela implique. Voyagez au cœur du jardin auquel un soin particulier est apporté depuis 5 ans. Entrez dans le voyage, celui de l’eau, du canal et de la Seine, jusqu’à l’océan…
– 15 juin : Journée Verte et Grande Veillée — Entrez dans cette célébration écologique autour d’histoires inspirantes et de visites botaniques contées. Essayez-vous aussi aux ateliers de construction de fours à céramique et tentez de faire couler du bronze… La journée se clôturera autour d’un grand banquet partagé, avant de nous plonger dans une folle veillée au coin du feu.
– 29 juin : Nuit Rouge — le collectif Engrainage, mêlant agriculture urbaine et pratiques artistiques, nous transportera dans les Caraïbes pour clôturer ce cycle d’ode à la vie et à la nature.
Entrée libre et gratuite aux trois temps forts (selon la place disponible, jauge limitée)
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CONFÉRENCE DE PRESSE :
Nous avons l’immense plaisir de vous inviter à vous joindre à nous lors de cette aventure poétique et intrigante au cœur de notre conférence de presse. L’équipe du 6b se tient prête à lever les mystères du cycle Le nom du monde est forêt, et à répondre à toutes vos interrogations dans une atmosphère empreinte de sagesse et de rêverie. Programme détaillé annoncé lors de la conférence de presse.
Vendredi 26 Avril, de 10h à 12h, accès libre à toustes.
Merci de confirmer votre présence à contact@le6b.fr
Contact presse : Cindy LECAT, communication@le6b.fr – 0631104380
Le 6b, 6-10 Quai de Seine, 93200 Saint-Denis
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01 Ursula K. Le Guin, « Faire des mondes », Danser au bord du monde : paroles, femmes, territoires, trad. Hélène Colon, Paris, L’Éclat, 2020.
02 Le nom du monde est forêt — dont le titre original est : The Word for World is Forest — est une nouvelle de science-fiction écrite par l’autrice étasunienne Ursula K. Le Guin. Publiée en 1972, cette nouvelle fait partie du Cycle de l’Ekumen traitant, entre autres, de l’écoféminisme.